La vidéoprotection

Depuis avril 2018, la vidéoprotection est opérationnelle à Nantes. 162 caméras vidéo protègent plusieurs espaces publics nantais, formant un outil supplémentaire au service de la sécurité des citoyens. Elles sont pilotées depuis un centre de supervision urbain de Nantes Métropole (CSU), qui mutualise les moyens avec Saint-Herblain, Rezé et Vertou. Pour se donner toutes les garanties déontologiques, la Ville s’est dotée d’un comité éthique.

Pancarte signalétique Vidéoprotection Centre de Supervision Urbaine CSU Vidéo protection autocollant Nantes Métropole Code de la sécurité intérieure articles L223-1 Direction tranquillité publique 0 800 730 036

De quoi s’agit-il ?

La vidéoprotection vise à sécuriser davantage certains lieux extérieurs où se développent des incivilités récurrentes et des problèmes de délinquance. Elle constitue un maillon d’une chaîne qui articule les patrouilles de policiers municipaux, la police nationale et la Maison de la Tranquillité Publique.
15 opérateurs de vidéo protection, salariés de Nantes Métropole, se relaient, 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, pour visionner les images enregistrées par les 104 caméras implantées sur l’espace public nantais.

En pratique

60 % des caméras hors centre-ville

12 secteurs sont équipés, qui maillent la ville et ont été choisis en partenariat avec la Police nationale. Le centre-ville est couvert sur l’axe allant du Miroir d’eau à Commerce, incluant le cœur du Bouffay, mais aussi autour de Graslin. Sont également concernés les sites de Bellevue, Malakoff, Dervallières, du Breil, de Nantes Nord, mais aussi le parcours menant au Hangar à Bananes via le parc des Chantiers, des stations de transport en commun importantes ou encore le centre de gros Nant’Est. Au total, 60 % des caméras sont implantées hors centre-ville.

Un service à la demande

Les caméras filment à 360°. A tout moment, les opérateurs de vidéo protection peuvent prendre la main et les piloter pour suivre des faits repérés. La vidéoprotection contribue à la résolution de faits de délinquance et permet des interventions ciblées de police. Elle peut également faciliter l’arrivée plus rapide de secours.

Les opérateurs peuvent aussi intervenir à la demande d’un partenaire comme la police municipale ou la police nationale. Chaque jour, des missions leur sont également assignées : suivre un rassemblement particulier, opérer une surveillance accrue sur un espace de trafic.

Un service sécurisé et soucieux des libertés publiques

Au delà de 15 jours, tous les enregistrements sont automatiquement effacés. Les copies d’enregistrements ne sont, quant à elles, délivrées que sur réquisition judiciaire. Par ailleurs, chaque citoyen dispose d’un droit d’accès à son image.
Toute personne qui souhaite visualiser les images la concernant doit faire sa demande dans le délai maximum de conservation qui est de 15 jours. Afin de faciliter cet accès, un numéro vert dédié (0 800 730 036) accessible 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24 ainsi qu’une boîte mail droitalimage@nantesmetropole.fr ont été créés. Pour plus d‘information, une fiche spécifique est disponible sous ce lien Lien ouvert dans une nouvelle fenêtre.
Enfin, le dispositif de vidéo-protection respecte bien les libertés individuelles. Dès qu’une caméra zoome sur une façade, l’image se floute automatiquement, ce qui empêche la reconnaissance de particuliers dans un logement.

Un comité d’éthique pour la déontologie

Pour garantir la transparence et la protection des libertés publiques, un comité d’éthique Lien ouvert dans une nouvelle fenêtre a été installé le 19 avril 2018. Doté d’un droit d’interpellation et de suivi. Il regroupe des élus municipaux, dont un représentant de l’opposition, des experts indépendants (avocats, universitaires...), des associations, des membres du conseil nantais des usagers de l’espace public, un représentant de la Préfecture, le Procureur de la République ainsi que le Directeur départemental de la sécurité publique.

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